Ce billet de blogue est contribué par les professeurs Adrien Habermacher & Yves Goguen

En automne 2020, le site Web de l’ACPD présente les témoignages de professeurs de droit qui expliquent comment leurs institutions répondent au défi de l’enseignement pendant une pandémie.

La Faculté de droit de l’Université de Moncton n’offre aucune activité en présentiel cet automne. Tous les cours prévus, en première année et lors des années supérieures, ont donc lieu en ligne. Il a été déterminé que les cours de plaidoirie, dont le cours de plaidoirie en appel qui est obligatoire dans le programme de J.D., ne pouvaient pas être donnés cette année, ni en ligne ni en personne.

Les membres du corps professoral ont adopté une large gamme de stratégies d’enseignement. Celles-ci incluent entre autres la préparation et l’utilisation de capsules enregistrées pour un enseignement asynchrone, une plus grande emphase sur les exercices interactifs et les discussions durant le temps de classe (synchrone), ou encore des séances synchrones sur tout l’horaire prévu pour répliquer les cours en présentiel.

La politique de l’université de Moncton requiert que les parties magistrales des cours soient enregistrées. Chaque enseignante et chaque enseignant choisit d’enregistrer les parties de son cours dans la mesure où elle ou il détermine que son enseignement repose sur des exposés magistraux lors des séances synchrones.

La faculté a été en mesure d’offrir un soutien technopédagogique lors des séances synchrones aux personnes chargées de cours et aux membres du corps professoral qui en ont exprimé le besoin. Ce soutien a consisté en l’embauche d’une personne étudiante; cette personne pour tâche d’aider l’enseignante ou l’enseignant et les personnes étudiantes à résoudre les problèmes technologiques les plus simples, ainsi qu’à fluidifier les échanges pédagogiques (par exemple en signalant à l’enseignante ou l’enseignant les questions posées dans le clavardage ou les « mains levées »).